III. Étude de son.

III. Etude de son.


1) Emplacement du chevalet.

La distance du chevalet va jouer énormément sur le son produit par la vielle, si l'on veut un son plutôt aigu ou grave. Ces réglages se feront selon l'utilisation que le musicien en fera, pour être un instrument soliste ou plutôt d'accompagnement.



Nous prendrons 5 placements différents du chevalet à 0; -5, -10; -15; -20; mm du bord de la barre de renfort. Puis pour chaque positions la note Do à 523Hz est jouée avec une pression constante et identique sur les chanterelles.







 
Après cette étude, on a pu remarquer qu'en moyenne les luthiers positionnent le chevalet à +/- -3 / -4, car cela donne toutes les harmoniques possibles sans qu'elles soient nuisibles, et le chevalet repose assez bien sur la barre pour ne pas déformer et s'enfoncer dans la table d'harmonie.




2) L'utilité de la roue.



La roue a deux raisons d'être, la première est que pour l'organistrum sa taille a fait qu'il fallait une deuxième personnes, mais cette personne n'était en général pas un grand musicien donc il à fallu trouver une technique pour qu'il puisse produire le son facilement, la roue c'est trouvée être une invention fort pratique.

Elle s'est retrouvé projetée dans le temps car les personnes qui jouaient de la sinfonia, de la chifonie, ou de la vielle à roue, ont un même point en commun, ils ne sont généralement pas issus de culture musicale. Et donc les luthiers ont choisis de garder la roue pour que cet instrument reste accessible à tous.